À l'envers des grandes bibliothèques ‡ l'architecture inverse
Des bâtiments publics ‡ aux archives ‡ se trouve une fête
Aux herses de l'écriture ‡ le feu se paye en pages / en heures
Tout comme le mot "bibliothèques" joue les videurs
À l'entrée du poème
Ici s'ouvrent des ères dont les princes et les reines
Livrent les gemmes à qui les avalera ‡ diadèmes usés
Couronnes suraiguës ‡ insignes sans pareil du règne
De la forge et la forge du signe ‡ talismans qui déteignent
Sur les champs de papier
Après la cérémonie des honneurs vient l'assoiffé sourire
Tout denté de dragon ‡ l'écarlate main balayant les idoles
Dague omnivore dont le manche m'est donné à gravir
Et sa lame donnée à jouir ‡ toute violente, folle et
Indifférente à la jeunesse
Dorénavant ‡ je fais partie de la coterie des receleurs d'idée
Ceux qui pêchent les glyphes à la ligne ‡ gavant de mémoire
Les signes du futur ‡ dans la fureur des jours sans gloire
Partie de chasse pour ceux qui savent que le secret
N'a pas la forme imaginée
N'a pas de fond, peut-être ‡ l'envers des grandes biblio'
Dont les reines et les princes m'offrent la clef ‡ mon sacre !
Et tous leurs coffres vides ‡ leurs têtes sur des plateaux
Leurs corps saturés de lettres ‡ visions ‡ qui flottent
Exsangues
Dans des piscines d'encre
mai 2013
du bonheur d'être poète
17 mai 2013
[Poé] Dans des piscines d'encre
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