1 févr. 2012

[Poé] Capitale I


J'entrecroise les flots boueux de la Seine
Dans le wagon sorti des cieux
Tu mérites bien ton titre, Paris, de
CAPITALE DE LA RAGE !

Sous les silences et les bâillements
Des milliers, sous la paix, (ou bâtiments)
Quelle journée tu déchaînes chaque nuit !

La longue traînée de poudre humaine
Personnes et faces de l'infini,
Légions de l'éclat, dividus

Et tu caches tes enfants au détour
D'autres rues – tu joues au repos
Quand j'ai ton argent, quand je paie
Quand je paie de sommeil

Tes veilles


Capitale I, 2012

(un chez-soi magnifique
tant qu'on a de l'argent)

Aucun commentaire: