30 janv. 2012

[Apz] Quatrième échappée

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Encore des propositions hors contexte, qui dévient de plus en plus le projet de départ et se rangent de moins en moins sous le nom d'aphorismes - des vanités ? Pourquoi pas !

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 L'académie frappe d'anathème ce qui la dépasse, comme dans "ça me dépasse"

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Le contemporain a toujours effrayé les vieilles chouettes du savoir

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S'il y a du confort, je ne travaille pas bien - mais s'il n'y en a pas, je ne travaille pas bien non plus
Soit il s'agit encore d'un équilibre impossible, soit je suis simplement paresseux

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La sagesse populaire est papoue en Nouvelle-Guinée et papale au Vatican

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La révolution, c’est comme une fête mondaine, plus elle s’éternise, plus ça-génère

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Être seul à être seul, c’est un comble

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Goût, verre, nez ? Mmm, je note : travailler l’œnologie entre politique et analogie

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Quand le "même" de moi-même se perd, alors "moi", sans repère(s), est perdu d'avance

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Les appâts rances ne sont pas trompeurs

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Nous connaissons par ce que nous avons connu, et en cela nos abîmes nous meuvent au quotidien, et le quotidien meut nos abîmes, les modifie !

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Du nouveau, du déjà-vu, en art, ça n'est pas la question - et "d'authenticité" non plus : il s'agit de couteaux : anciens, nouveaux, il s'agit surtout de les tirer

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L'original tire son épingle du jeu, car il cesse d'y jouer la compétition, la maîtrise, pour lui fixer des règles nouvelles. Qui le suivra ?

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Des pianos dans les coins, des sofas, des enfants et la fête naît où chacun sert car il se sait servi

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Des bras m’en poussent

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