Car voici les grands volcans souterrainsAvec leurs voies de lave et de boueAvec leurs idées bien en place etLeurs cœurs à genoux
Les sapins s’interrogent au bord des lacsTout picorés par les abeilles et tout blancsTout rabougris – sens-les qui transpirentLa sympathie
Voici les masses de terre que tu écrasesDifficilement sol roux fixé – durci – quand– Plié(e) encore de rire à l’intérieur –Tu peins ici
Ces tableaux s’ouvrent sur l’outre-terreLa silhouette et la voix – des couteaux àL’envers – des aperçus de l’intérieurSur l’entre-misère – la vie tout court
Potron-minet ou la revue des troupesLes chouettes hulottes n’en ont que faireEncore enfouies dans leurs plumesLa bonne cachette
Et par le milieu d’elles bat le tambourPourtant mystère – tout aplati – sous l’œil– la loupe – l’œil dans la énième dimensionCelui des aigles !
2011
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Imposant, Jérémie Poux © |
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